Cette semaine, j’ai enfin envoyé le zine du mois de juin, et j’en suis bien content. Très sincèrement quand j’ai choisi un rythme mensuel, je pensais que ce serait moins dur que ça (parce que je suis un peu con), mais je suis content de tenir.
Cet après-midi j’ai bien failli aller au cinéma, pour la première fois depuis l’été dernier, et puis finalement le sens du devoir m’a rattrapé et je me suis assis en terrasse (muni d’un k-way) pour rédiger cette lettre. Ce sera pour une prochaine fois.
Globalement tout le monde est d’accord pour dire que c’est techniquement possible, mais que ça coûterait quand même très cher, même en s’habillant en magasin discount ou en friperie. Il y a tout de même une personne explique voyager avec uniquement quelques « jolis » vêtements, et acheter au fur et à mesure des t-shirts et sous-vêtements cheap (en les donnant au moment d’en acheter des neufs), ce qui est effectivement assez proche du modèle Reacher.
Et il y a aussi quelqu’un qui raconte avoir longuement fantasmé à ce sujet alors qu’il partait prendre l’avion avec ses jeunes enfants — ce qui, tous les jeunes parents vous le diront, implique une quantité invraisemblable de matériel et de merdier, avec souvent des trucs pliants mais encombrants quand même. Ca m’a fait repenser à notre dernier déménagement, où j’espérais secrètement que le camion allait se volatiliser et que nous n’aurions pas à déballer les innombrables caisses que nous venions de boucler.
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Les maisons américaines sont laides — bouffies, prétentieuses, sans charme sinon par accident —, et pourtant je ne peux pas m’empêcher d’être admiratif de cette façon qu’ont les Américains de sacraliser et de patrimonialiser les variations les plus infimes de leur culture, comme quand ils font des distinctions entre les différentes sauces de chicken wings — disons que j’envie leur capacité à croire encore aux récits publicitaires :
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