Le zine de ce mois-ci est consacré à mon obsession du moment, AliExpress. Vous y trouverez des packshots improbables, des déguisements pour lézard, une râpe à beurre, et des machines extraordinaires à foison.
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Bonne lecture.
M.
Tout est sur AliExpress parce tout ce qu’on peut trouver ailleurs vient d’AliExpress.
C'est un peu comme quand on comprend que les blagues de Gad Elmaleh sont des traductions de sketchs américains. On a l'impression d'avoir trouvé la source originelle, ultime, une ligne directe vers la corne d’abondance de la modernité, et ça demande un petit effort que d’y plonger, parce que c’est un bordel inouï et que personne ne fait le tri pour nous, mais on est récompensé parce qu’on sait qu'on accède enfin au vrai, et parce que pour une fois aucun intermédiaire ne vient s’interposer entre nous et notre désir de consommer des merdes.
C'est sur AliExpress que j'ai acheté les pièces des machines que j'ai construites pour mon atelier de sérigraphie. C'est là que je commande mon matériel de camping et de cyclotourisme, les cadeaux pour mes enfants, mes sacs à dos, les interrupteurs sans fil de ma maison — à bien y réfléchir c'est à peu près le seul endroit où j'achète des choses neuves désormais.
Chaque centre commercial est une mare, Amazon est une piscine olympique, mais AliExpress c'est l'océan mis à notre portée dans une infinité de petites fioles.
Vous pouvez lire le reste dans Kimchi Overdose Vol. 12 — Boss, why is your product so good?, à télécharger ici :
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