Chèr·e·s abonné·e·s,

Tout d’abord, mes meilleurs vœux pour l’année qui commence, parce que c’est comme avoir un talisman porte-bonheur, ça peut pas faire de mal et si ça se trouve ça sert à quelque chose. Mais je m’égare.

Si je vous écris, c’est pour la raison suivante : quand j'ai regardé quelques films de skate le mois dernier, j'étais bien content de vous en parler, mais déçu de ne pas pouvoir réellement vous les montrer. Moi, ce que je voudrais, c’est ma propre salle où je pourrais organiser les double features les plus improbables, réhabiliter Jean-Claude Van Damme et faire voir les comédies romantiques de Johnnie To, explorer la carrière malheureuse de Ray Liotta ou vous demander votre avis sur les films Nattawut Poonpiriya.

Et pour l’instant je ne dispose malheureusement pas des fonds nécessaires pour racheter le Ciné Cité Les Halles, mais je ne suis pas décidé à me laisser démonter pour si peu. C’est pourquoi j’ai décidé de créer l’Absolument Tout Film Club.

Comment ça se passe ?

Chaque mois, je sélectionne les films que j'ai envie de voir, parmi les nombreuses rétrospectives et séances spéciales à Paris et à Montreuil. Je vous préviens, et vous venez voir le film avec moi si ça vous dit.

(Après la séance, on peut se retrouver pour parler du film autour d'un verre, mais ce n'est certainement pas une obligation !)

OK mais quelle sorte de film ?

Je pense que vous n'avez pas besoin de moi pour aller voir des films encensés par la critique ou disposant d'un gros budget promo. Je préfère vous proposer les films que j'aime et que je trouve injustement ignorés, ou des films que j'ai sincèrement envie de voir.

J'aime les films de braquage, les thrillers, les films d'action fauchés, les road movies, les comédies romantiques, les films qui ont plus de six genres listés sur leur page IMDb, les films d'aventure, les histoires de pirates, d'îles, de sous-marins, de gangsters, les teen movies, les documentaires, les histoires d'amour contrariées ou non, et bien d'autres choses encore. J'ai une prédilection pour le cinéma américain 70-95, les cinémas coréen, hong-kongais et japonais, les films de Thaïlande et des Philippines, les films d'Europe du Nord et centrale, d'Espagne et d'Italie, du Brésil et du Mexique, et même les films français pour peu qu'ils soient suffisamment déglingués.

Globalement je ne suis pas très difficile, ce que je n'aime pas ce sont les films calibrés pour le circuit festival / arts et essai, qui ne visent qu’à fournir la dose minimale requise d'exotisme et d'édification à un public qui aime à se croire cinéphile.

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