Bonsoir tout le monde,

C'est le retour de la newsletter du Film Club — j'aurais vraiment dû vous faire un mail en décembre, parce que là ça fait beaucoup de films d'un coup dont j'ai envie de parler, donc allons-y.

Les tueurs

The Killer

Fincher ne fait pas grand chose pour être aimé. Ses films ne sont jamais aussi faciles qu'on pourrait le croire ou l'espérer, il y a chaque fois un truc qui résiste, qui prend le spectateur à contrepied. Quand le film sort enfin, tout le monde dit qu'il est un peu déçu, qu'il s'attendait à mieux ou à autre chose, et puis dix ans après, on se dit que putain c'était un sacré film quand même.

The Killer c'est tout à fait ça, un empilement de petites déceptions, avec son tueur à gage guère superbe ni héroïque, perpétuellement pris de court, qui doit souvent son salut à la fourberie plutôt qu'à la compétence avec laquelle il nous bassine pourtant en permanence.

Les gens ne savent pas ce qu'il faut penser du film, de Netflix, de Fincher, et je dis : c'est peut-être pas ce qu'on attendait mais chaque scène était formidable. Y en a pas une à jeter. Je ne vais pas pouvoir m'empêcher de le revoir, un peu énervé chaque fois d'y être revenu, jusqu'à être obligé d'admettre qu'il n'y a rien à redire.

Golgo 13: The Professionnal

Parfois, en général quand minuit approche et que les frustrations accumulées au long d'une journée dévorée par un travail débile m'empêchent de trouver le sommeil, je pense à Golgo 13, le tueur à gage qui ne rate jamais sa cible.

J'ai envie de le voir être une ordure inarrêtable, un tueur sans pitié ni humanité, qui abat froidement des gens consternants pour le compte de clients au moins aussi répugnants, et j'ai envie de ressentir des émotions contradictoires quand quelqu'un arrive à me faire croire, même un instant, que Golgo est en danger.

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